top of page

Histoire de cholestase : suite et fin avec la naissance de mon petit poisson d'avril



Depuis qu'on m'a diagnostiqué une cholestase gravidique, je suis hospitalisée a l'hôpital de Pertuis où j'ai la chance d'être entourée d'une formidable équipe médicale. Jeudi, tout s'est accéléré lorsque la gynécologue de garde est venue me voir en me disant qu'elle n'était pas très sereine au vu de mes taux hépatiques qui avaient grimpé malgré le traitement. Elle m'a donc proposé de me déclencher pour mettre toutes les chances du côté de mon bébé. Bizarrement, j'ai accueilli cette nouvelle avec soulagement. Une heure après, on m'a posé un tampon de Propess. Il était treize heures trente, il ne restait plus qu'à voir si c'était efficace pour permettre au travail de commencer. J'ai tout de suite eu des contractions mais elles étaient moyennement douloureuses et irrégulières. Les vraies contractions ont commencé vers cinq heures trente du matin. La sage-femme m'ausculte et m'indique que la dilatation du col est de quatre. Elle me propose donc de descendre en salle de pré travail. Trente minutes après, on se dirige donc vers cette salle et avant de m'y installer, elle m'ausculte : dilatation à neuf, je comprends mieux pourquoi j'ai aussi mal. On passe donc en salle de naissance, la douleur est très très intense et j'ai du mal a trouver une position qui me convienne. La sage-femme est géniale, elle me masse le bas du dos et me guide pour trouver la position la plus adéquate. Lorsque je ressens l'envie de pousser, la petite est encore haute et donc la poussée est très longue, super douloureuse et j'ai l'impression qu'elle ne va jamais sortir. Là encore, la sage-femme est genialissime, elle m'encourage, me dit que les poussées sont efficaces et que ma fille sera bientôt là. Je redoute pourtant qu'ils aient besoin d'utiliser les spatules ou la ventouse. Et alors que je pousse de toutes mes forces, la tête de ma poupette est là. Une intense douleur m'envahit quand les epaules sortent , je crie comme jamais, mais quelques secondes plus tard, je tiens ma fille dans mes bras et je n'en reviens pas. J'ai réussi a la faire naître sans péridurale ni instrumentation, je suis tellement heureuse de la voir et d'avoir été si bien accompagnée par la sage-femme et mon chéri.

Je savoure le peau à peau avec ma fille en salle de naissance. Une heure après, la puéricultrice vient la peser. On n'en revient pas, malgré ses cinq semaines d'avance elle pèse trois kilos trois cents et mesure quarante neuf centimètres.

C'est une petite championne, qui, alors qu'on a précipité son arrivée, elle sait respirer toute seule et tète comme une chef.

On est fous d'elle et tellement soulagé. Au programme maintenant, peau à peau, allaitement, portage, massages, pour un atterrissage en douceur!

À la une
Publications récentes
Mots-clés
Suivez Happee sur Facebook
  • Facebook Basic Square

Rechercher

bottom of page