ça fourmille à la maison!
Mes petits loups adooorent observer les insectes. Lorsqu'on rentre de l'école, le temps de trajet est généralement multiplié par 2 pour leur permettre d'observer les abeilles qui butinent, les gendarmes qui se promènent au soleil, les fourmis qui transportent d'énormes réserves de nourriture...
On a d'abord lu des livres sur le thème de ces petites bêtes :
Ce livre est très sympa pour découvrir l'évolution des insectes tels que la coccinelle, la sauterelle, la fourmi, avec de très jolies photos. Et le petit plus, ce sont les activités manuelles qui sont proposées comme la confection d'une petite boîte pour reproduire le bruit de la sauterelle.
On a aussi lu une jolie histoire du Père Castor : Mina la fourmi. C'est l'histoire d'une petite fourmi, différente de ses congénères puisqu'elle naît avec 5 pattes au lieu de 6.
Elle se sent bien différente et n'arrive pas à trouver sa place dans la fourmilière. C'est une très belle histoire qui va au-delà de la découverte du monde des insectes et met en avant les difficultés que peut entraîner la vie avec un handicap et comment s'accepter tel qu'on est devient une force.
Alors, on a choisi d'observer un peu mieux les fourmis, en installant une fourmilière à la maison.
Les loulous ont d'abord rempli la fourmilière avec du sable :
Lorsqu'ils ont ramassé les fourmis au parc, ils ont attrapé des fourmis de différentes fourmilières : des petites fourmis noires et des grosses fourmis rouges... Durant la nuit, il y a eu un fourmicide puisqu'au réveil, les garçons ont été stupéfaits de constater que seules les grosses fourmis avaient survécu... On a donc appris que mélanger des fourmis différentes dans un même habitat n'était pas une très bonne idée. Pour les nourrir, ils ont veillé à leur donner un petit morceau de céleri le premier jour, puis un petit morceau de pomme, bref, des fruits et légumes frais accompagnés de quelques gouttes d'eau.
Au début, on les a d'abord bien observées : les antennes, les 6 pattes, le corps divisé en 3 parties : le thorax; le péticle et l'abdomen.
Puis on a observé à quel point elles étaient capables de soulever des gros morceaux de fruits ou de sable avant de les voir construire leurs galeries.
Après quelques semaines d'observation, on les a rendues à leur habitat naturel, là où on les avaient ramassées.