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Les pleurs du soir


Le soir des trois semaines de ma fille, il s'est passé quelque chose à la maison. Juste à l'heure du coucher de ses grands-frères, ma petite louloute s'est mise à pleurer très fort, elle était inconsolable et le niveau sonore à la maison était trèèèèèèèèèèès élevé! Si je n'avais pas déjà vécu cette expérience 2 fois auparavant pour petit loulou et grand loulou je me serais sentie désemparée. En effet, dans la journée, ma petite puce est toute tranquille, elle tète, elle dort, et à partir de 20h, c'est la folie!! On a l'impression que rien ne l'apaise : blottie contre notre épaule, ça ne va pas, allongée sur notre avant-bras, ça ne va pas, assise sur nos genoux, ça ne va pas, téter, ça ne va pas...

Mais que se passe-t-il?

En tant que parents, on est très nombreux à avoir été confrontés à cette situation et ça peut peut-être rassurer, qu'en fait, ces fameux pleurs du soir, sont universels. Partout dans le monde, il y a des bébés, qui, quand la nuit tombe, pleurent énormément. Ils n'ont pas forcément mal au ventre, ne se sentent pas forcément inconfortables, non, en fait, il semblerait qu'il y ait une hyperactivité cérébrale chez les bébés en fin de journée. Il s'agit d'un signe de bon développement cérébral de bébé.


Ces fameux pleurs peuvent aussi s'expliquer par le fait que dans la journée, le bébé accumule des nouvelles expériences, des nouveaux sons, des nouvelles odeurs, il acquiert aussi de nouvelles compétences et le soir, il est sous tension et a besoin de relâcher tout le stress emmagasiné.


Chez les plus petits, cela se traduit par des pleurs et généralement, vers 3 mois ceux-ci cessent et les parents constatent que le bébé a quand même l'air un peu agité le soir. Il peut téter frénétiquement, avoir besoin d'énormément de contact...


Comment peut-on gérer ces pleurs du soir?


Une fois qu'on a vérifié que tous les besoins physiologiques du bébé sont comblés, on peut l'accompagner dans ses pleurs. On peut lui dire qu'il a le droit de pleurer, qu'on est là pour l'aider à traverser ce moment qui est difficile pour lui. Si on se sent en difficulté par rapport à cette situation, on peut le lui expliquer, mettre des bouchons d'oreilles si on ne supporte pas l'intensité des cris et surtout, ne pas hésiter à passer le relais à une autre personne. Être capable de passer le relais et d'être soutenu par une autre personne est vraiment très important pour avoir le temps de respirer soi-même et de s'accorder un petit moment à soi pour recharger ses batteries et être capables d'assurer la suite!


En effet, c'est parfois difficile d'accueillir ces pleurs du soir, car on a pu nous-mêmes cumuler des frustrations et des contrariétés dans la journée. Et au moment où on rêve de s'écrouler sur son lit, il faut être ultra présent pour son bébé. Ce qui m'a aidée dans ces moments-là, c'est de passer le relais à mon mari puis de penser à tous les autres parents tout autour de la Terre qui étaient aussi confrontés à cette galère!


Et puis, surtout, une fois la crise du soir passée, je la voyais dormir paisiblement et se réveiller le matin tout sourire (après quelques réveils nocturnes bien-sûr ;-)). Aujourd'hui, petite louloute a 3 mois et ça fait 4 soirées qu'on passe avec un niveau sonore normal!


Pouvoir accompagner son bébé dans ce moment difficile pour lui, c'est lui donner la sécurité intérieure qui lui permet de grandir et de construire la confiance en lui!

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