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L'incroyable pouvoir de l'écoute des femmes

La semaine dernière, je suis tombée malade, une simple grippe mais celle-ci m'a mise complètement à plat. Brûlante de fièvre, je n'avais plus d'énergie, ce qui était loin d'être le cas de mes 3 enfants. Âgés de 6 ans, 3 ans et 10 mois, difficile de leur faire comprendre que j'avais besoin de repos, de calme, d'hiberner au fond de mon lit pendant qu'ils jouaient tranquillement.


Alors, oui, j'ai verbalisé l'état dans lequel j'étais pour leur expliquer mon état léthargique et pourquoi j'étais moins réactive que d'habitude mais ça n'a pas suffi à les transformer en enfants modèles, totalement autonomes et capables d'assurer la préparation des repas et la gestion de la maison seuls ;-)


Ceci dit, ils ont super bien joué seuls (au moins pour les plus grands) et se sont occupés (à retourner la maison) de manière autonome.

Les batteries complètement à plat, j'ai continué à gérer seule, le petit-déjeuner, la préparation pour l'école, les trajets pour l'école, la gestion des deux plus petits, l'organisation de mes ateliers, etc etc. Tout ça jusqu'à tard le soir, jusqu'à ce que mon mari rentre du travail, après le bain, après le repas du soir...


Au bout de quelques jours, c'est devenu trop difficile. J'étais épuisée et j'avais peur de ne plus avoir suffisamment de patience pour gérer calmement les pleurs, les colères, les frustrations, les "j'ai faiiiiiiiiiiiiiiiiim, les "je veux pas prendre le bain", "je me suis fait mal au pied", "il m'a tapé", "il a dit t'es pas gentil" et le bazar qui s'accumulait dans tous les recoins de la maison.


Alors j'ai pleuré, j'ai complètement craqué, épuisée, fatiguée, ne sachant plus par quel bout prendre la situation. Je n'avais qu'une envie, me téléporter dans un endroit calme où je pourrais prendre une douche seule, faire pipi seule, changer de pièce sans entendre pleurer.


Seulement voilà, personne n'a encore inventé la téléportation (c'est pour quand cette invention? Je sais que je ne suis pas la seule à l'attendre!).


Ce qui m'a sauvée de cette situation :


1. Boire beaucoup d'eau : pour hydrater mon cerveau et faire baisser le niveau de stress qui avait envahi tout mon corps.


2. Pleurer un bon coup pour évacuer les tensions.


3. Chanter fort mes frustrations et ma colère plutôt que de crier


4. Mais surtout, surtout surtout, l'écrire illico à mes copines, leur dire que c'était dur là maintenant tout de suite.


Et pendant nos échanges de messages, je me posais une question en boucle. Mais pourquoi on ne vit plus en tribu? Pourquoi on est toutes éparpillées comme ça alors qu'on se comprend si bien et qu'on se fait tellement de bien en échangeant quelques mots.


Ce que j'ai adoré dans nos échanges, c'est que je n'ai pas été abreuvée de conseils. Elles ont pris le temps de m'écouter, de laisser exprimer mes contrariétés du moment, m'ont permis de réfléchir par moi-même à l'issue qui me conviendrait.


Quand je vois certains groupes Facebook, dans lesquels les mamans se soutiennent, ou encore les ateliers de papotage organisés un peu partout, finalement, on recrée cette ambiance tribu et qu'est-ce que ça fait du bien!


Alors si vous aussi vous vivez des moments où c'est tellement dur d'être maman et que vous culpabilisez de penser ça parce qu'on vous sort des phrases telles que "c'est le plus beau métier du monde." De quoi tu te plains, tu passes tes journées tranquille à t'occuper de tes enfants", "t'as de la chance, qu'est-ce que je donnerais pour revivre ces années-là" et j'en passe, parlez-en avec d'autres mamans, participez à des papotages... ça fait tellement de bien de se sentir comprise, de se sentir moins seule et surtout, ça permet de recharger les batteries, pour y retourner et pouvoir savourer ;-)


J'en profite pour envoyer un stock de patience à vous toutes, wondermums!





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