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"Merci le jeu! Jouer ensemble, un chemin jusqu'à la joie"

J'ai profité de mes vacances pour me plonger dans des lectures inspirantes. Je vais donc vous partager chacune d'entre elles tout au long de l'été.

Comme ce sont les vacances scolaires, j'ai envie de commencer par le dernier livre de Pascal Deru : "Merci le jeu! Jouer ensemble, un chemin jusqu'à la joie."


Pascal Deru est le créateur d'une boutique en Belgique : Casse-Noisettes, il a parcouru le monde à la rencontre d'enfants pour partager des moments de jeux avec eux.


La richesse de ce livre est sublimée par les photos qui illustrent les expériences de jeux qu'il raconte, que ce soit avec ses propres petits-enfants où les enfants qu'il a rencontrés lors de ses voyages ou dans sa boutique.


Au fil des pages, on sent la joie que ressentent l'auteur et ses partenaires de jeu lors des descriptions du regard des enfants. Au travers de ces moments de partage, on a envie de plonger dans le jeu avec lui.


Ce livre est une belle invitation à jouer avec nos enfants. Des blocs en bois, des figurines d'animaux, des dominos... pas besoins de jouets sophistiqués pour attiser la curiosité de nos enfants. Tout commence déjà par le temps que nous souhaitons leur consacrer.


L'auteur souligne l'importance de jouer avec nos enfants et à quel point le jeu est vecteur de joie, de partage, de complicité. J'ai adoré le passage où il accompagne une maman dans la recherche d'un jeu pour son enfant, lui propose de jouer ensemble dans son magasin et lui demande de regarder les yeux de son enfant.


On y trouve plein d'idées de jeux coopératifs, en plein air, à l'intérieur, même des jeux pour jouer dans le noir.


Chapitre 1 : Je crois que le jeu est un lieu de transmission

Dans ce chapitre, l'auteur nous invite à une réflexion sur l'importance du jeu dans la communication, la cohésion d'un groupe, d'une famille. Jouer aves ses ados, en choisissant des thèmes qui leur parlent est un moyen extra pour renforcer le lien avec eux, continuer à dialoguer, à passer de bons moments en famille.

"Ah! Chaque jour, ne remplacer qu'un seul quart d'heure de télévision par un moment de jeux parent-enfants! Quinze minutes! Elles apporteraient en peu de temps cent mille fois plus que le contenu des émissions regardées."

Chapitre 2 : Je vois que le jeu demande de l'élan et qu'il nous déplace


Le jeu permet de se décentrer, s'ouvrir à l'autre, aux autres. Suivant notre vécu, il nous est au début plus ou moins facile de jouer. Une fois qu'on a osé prendre du plaisir dans le jeu, l'apprécier, alors on s'ouvre à un autre point de vue.

"Je chuchote à la maman : ne regarde pas le cylindre. Regarde dans les yeux de ton enfant. Car c'est bien là, dans son regard, que nous pouvons sans cesse vérifier l'intérêt ou le désintérêt que nous suscitons."

Chapitre 3 : Je m'émerveille de ce en quoi le jeu nous pétrit, nous assouplit, nous rend plus hommes et plus femmes

Les jeux coopératifs invitent à l'écoute mutuelle, au partage d'idées, de stratégie. Tous les joueurs sont unis pour un défi commun. Dans ce chapitre, l'auteur nous présente 2 jeux qui se jouent dans le noir, l'un avec une bougie, l'autre avec des étoiles phosphorescentes : de belles invitations originales pour changer notre vision du jeu.

"Un jour, dans ma recherche sur la qualité de l'écoute, j'ai expérimenté une toute autre dimension : l'écoute de la présence de l'autre à travers sa respiration. Ma surprise fut qu'on entend mieux avec les mains qu'avec les oreilles et que l'écoute de la respiration de l'autre nous mène à l'écoute de notre propre respiration."

Chapitre 4 : Je découvre que la gratuité du jeu est une chance

"Quand je joue avec toi, je te dis que tu es précieux à mes yeux."


Jouer, prendre le temps de se consacrer à une activité qui ne rentre pas dans les critères de rentabilité, qui n'a pas de valeur matérielle est un merveilleux cadeau que l'on peut faire à nos enfants, petits-enfants... Pascal Deru, dans ce chapitre met également en avant les bénéfices du jeu intergénérationnel, le renforcement du lien entre personnes de tous âges.


Chapitre 5 : Le jeu touche à la fragilité

" - Maman, est-ce que tu m'aimes?

- Quand est-ce que tu sens que je t'aime?

- Quand tu joues avec moi! "

Certaines personnes n'aiment pas jouer, parce qu'enfants, leurs parents ont très peu joué avec elles, parce qu'elles ont peur de perdre, parce qu'elles ont l'impression de perdre leur temps...

Le jeu coopératif permet de mettre à jour ses fragilités, diminue la peur que l'on peut avoir si on n'a pas compris la règle du jeu où si on hésite sur la stratégie de jeu à adopter puisqu'on peut compter sur ses co-équipiers.

Chapitre 6 : Nous recevons tellement de jouer avec nos enfants. Cette rencontre nous conduit parfois jusqu'à la joie

Jouer avec son enfant, son petit-enfant procure une immense joie, lorsqu'on ressent le plaisir que celui-ci vit à ce moment-là.

"Un moment de jeu avec papa, maman ou un grand-parent est meilleur qu'un moment de jeu sans celui qu'on aime et qui nous aime"

Souvent insatiables, les enfants nous montrent l'émerveillement que procure une partie de jeu. Lorsqu'on joue avec eux, on vit dans l'instant présent, on vit de vraies émotions, on vit de véritables moments de bonheur.

" Parfois, dans ces moments de jeu, je sens monter en moi le flux d'une rivière que je ne peux nommer : la rivière de la joie intérieure. C'est une eau vive qui me dépasse, qui vient d'un cours plus large, commun à tous les hommes. Et voilà qu'elle est soudain aussi en moi, m'envahissant jusqu'aux larmes, me permettant d'entrer dans une expérience tellement savoureuse... que je chercherai encore et encore et toujours à la retrouver...Merci les enfants, merci le jeu!."

Vous pouvez vous procurer le livre en cliquant sur le lien ci-dessous (lien affilié) ou chez votre libraire préféré.





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